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Born to resist
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1 janvier 2008

Avec un L comme Lumière

Parce que pour comprendre quelqu'un, il faut comprendre son histoire.
Parce qu'une histoire est constitué d'évènements, il faut les raconter.

    J'aurais put publier une de mes nombreuses lettres posthumes qui te sont destinées, qui m'ont servis à t'exorciser mais j'ai choisi ce texte que j'ai écris cet été entre deux journées espagnoles moroses pour me rappeler ce qui me guidait dans mes choix. Le temps passe et j'ai toujours l'impression que c'était hier. Cette nuit, ça fera cinq ans que tu as pris cette foutue corde et que tu es partis "te promener". Tu me manque toujours autant mon salaud. Avec toujours cette même question : "pourquoi?"

 

"Qu'aurais-je pu te dire de plus ? te dire que tu  as été idiot ?
Qui suis-je pour te juger moi qui ait faillit  sombrer dans ton sillage ?
Tu es parti, on est resté.
Rien et tout a changé.
La 
Terre a continué de tourner, la société ne s'est s'est ni arrêté ni offusqué.
Tu es parti avec l'amour des tiens et l'indifférence du monde.
Quand je repense à tout ce que tu as manqué, je suis partagé :
En bon supporter de l'
OM, j'aurais voulut apprécier avec toi les buts de Drogba, les dribbles de Ribery et les  passes de Nasri.
J'aurais aimé t'avoir à mes cotés dans les luttes et les combats qui nous tenaient à cœur.
Pleurer ensemble dans nos défaites.
J'aurais aimé te présenter mon grand amour, mon second grand amour, mon troisième grand amour...
...qui auraient put être également les tiens.
J'aurais aimé te voir jouer avec mes futurs enfants.

On n'a pas assez partagé de joints et de bières à mon goût.

J'ai soif...

Nos délires 
Carpe Diem n'ont plus la même saveur.
On ne connaitra jamais la chaleur d'un été ensemble, loin de nos foyers.
La joie simple d'un apéro entre ami, ta chaise reste toujours vide.
La  communion dans un concert.
L'excitation d'une virée en voiture.
Le choc d'un bon film.
L'entendement sur le soulèvement par le vent d'une robe légère de la jeune fille qui passe, d'un bon vin, d'une bonne bouffe ou même un simple 
fast food dans la bonne humeur, une partie de basket, de foot, une soirée pizza-films d'horreurs entre mecs.

On aurait put échanger nos rêves.
J'honorerais les miens par respect pour les tiens, déchus.

Au fond, ce qui nous aura manqué c'est quelqu'un pour nous dire qu'à 18 ans tout juste, la vie ne s'arrête pas sur un échec, qu'il y a toujours un après, toujours un espoir.
Même dans le noir le plus total, la lumière trouve sa place.

Parfois, cela prend du temps.

 

Je refuse de croire au destin qu'il soit spirituel ou bien même génétique.
Même Dieu ne serait pas si cruel et ignorant de la douleur de ses ouailles.
Le suicide c'est la mort de l'âme car c'est la mort de tout espoir, de tout avenir.
Il y a toujours de l'espoir !!! Qu'on se le dise... J'aurais aimé pouvoir te le dire...

Depuis tout petit on nous dit que si on échoue à l'école, notre vie sera foutue.
Que si on n'est pas le meilleur, on n'est personne...
Que si on n'est pas Beau, on est Laid...
Que si on ne trouve pas l'amour comme dans un film hollywoodien, on ne mérite pas d'être aimé...
Que l'opinion des autres prévaut sur la notre...

Les canons des magasines nous tuent.


Certains sont programmés pour ce combat perpétuel. Ton malheur est de l'avoir été pour offrir et aimer.

Offrir sans recevoir est noble mais ça tue son homme. La reconnaissance des autres, en dehors de notre propre satisfaction, est ce à quoi chacun aspire pour se sentir exister dans ce monde d'individualités."

Trouver une raison à sa vie par la mort de l'autre.
Ne pas vivre POUR l'autre, mais poussé par l'autre.
Parce que j'ai juré de continuer quoi qu'il arrive, là ou tu t'es arrêté.
Tu avais un mois d'avance, j'ai désormais cinq ans de plus.
Tu auras 18 ans pour l'éternité alors que je me flétrirais.
C'est au milieu d'une bataille de boules de neige, un froid jour de janvier 2003, que j'ai appris la valeur de ma vie et ce à quoi elle tenait.
Si j'ai décidé ce jour là de vivre plutôt avec des remords que des regrets, de tenter de réaliser mes rêves les plus indicibles, c'est à toi que je le dois.

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    Comme tous les ans depuis cinq années, au moment même ou cet article sera publié, je penserais à toi qui est parti trop tôt, en sabrant le champagne. Une année, encore une, qu'elle soit la meilleure possible et si ce n'est pas le cas fait en sorte qu'elle le devienne. Je ne me suis pas senti assez fort pour participer à ton oraison funèbre comme on me l'a proposé, je ne cesse de vouloir me rattraper dans mes écrits.

---

J'en profites aussi pour dire à toutes mes connaissances que je les aime, même ceux qui croient le contraire. Je ne suis pas quelqu'un chez qui la rancune, la colère ou la haine perdurent. On n'a pas le temps pour ça. Ce ne sont que des erreurs de parcours qui ne méritent pas d'être gravées dans le marbre. On ne se rapproche pas des gens en s'éloignant d'eux. Prenez soins les uns des autres. Et même toi qui te crois seul dans cet univers, sache qu'il y aura toujours quelqu'un à qui tu manqueras si tu dérapes. Fais pas le con...

BIENVENUE EN 2008

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