La fuck, ça bourre

      L'égo ça fait mal lorsqu'il prend des coups. Encore plus lorsqu'il se flagelle seul. Dans le précédent article j'évoquais mon malaise grandissant vis à vis de la fac et la quête de ce Master qui flatterai mon égo. Aujourd'hui j'en ai eu la confirmation, tout ceci n'est que de l'égo. Il ne me servira à rien et peu de chose me motive à aller au bout, et surtout pas la fac elle-même. Son obscurantisme, son conformisme, son encartement administratif psychorigide et son conservatisme finissent par m'achever. La fabrique d'esprits libres est devenu pour moi une usine d'esprits formatés et sans vie. On nous dit de créer de la pensée tout en ne faisant que régurgiter sans vraiment analyser et tout en empruntant des sentiers ultra balisé. Master Recherche... A la recherche de quoi? De bibliographie pré-existante? A peine a-t-on le malheur de proposer des thèmes, des sujets qui nous intéressent personnellement, des choses qui sont peu traiter dans l'hexagone, que l'on se fait clouer au pilori en place publique. Il faut rester dans les clous. Si l'enseignant en question n'est pas expert en la question vous pouvez toujours rêver pour l'intéresser même si cela entre dans le cadre du cours, mais dans le cas contraire le tour de la question est vite fait et quel ennui. L'université cinématographique française est à coté de la plaque et sent la poussière pour ne pas dire la naphtaline. A se demander pour certains s'ils ont déjà vu un film depuis 1959 tellement ils peuvent nous assommer de théories pompeuses proches de l'absurde.
J'adore l'analyse de film. J'adore l'Histoire de l'art et celui du cinéma en particulier. J'adore entendre de nouveaux points de vu, différents du mien et qui me permettent d'évoluer dans ma pensée. Cette fac me fait détester toutes ces choses que j'adore car sa vision est totalement déconnectée de sa base, nous les étudiants, et surtout de la réalité d'aujourd'hui. Certains devraient sortir leur tête de leurs bouquins, arrêter de s'autocongratuler et retourner vers les salles obscures.
Aujourd'hui j'ai un coup de sang. J'ai beau me dire de résister et de tenir le coup, j'étais bien tenté de claquer la porte. A ceux qui rêvent de septième art je le dis et je le répète : fuyez l'université !
J'ai un grand malaise au fond de moi et je ne préfère même pas évoquer la réforme de la télévision publique et donc de l'ensemble du champs audiovisuel français au complet, cela me met hors de moi. La morale de tout ça c'est qu'on a beau tenter et retenter, quand ça ne passe pas, ça ne passe pas.
Pour le coup je me sent vraiment perdu, que faire?
Oui, que faire?

Comments

[Cassandre]

Bon ben à la tienne !

[zofia]

Ouais buvons tiens ! j'ai bien besoin d'un verre...

[Cassandre]

Heu... On boit ?

;)

[Aiollywood]

Que faire... Telle est la question. Je me dis moi aussi que notre avenir est loin des facs, très loin. On ne fait que nous recracher du pré-mâché, et si par malheur, tu venais à les contredire, on te gueule dessus que ton nom n'est marqué dans aucun bouquin. C'est pitoyable.

Je ne sais pas. Oh non. Que faire ?