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Born to resist
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20 juin 2011

Pêche à la ligne

amour et travail 2

   Je pourrais commencer cet article en vous racontant ce « super » samedi soir sur internet à chater avec les deux dernières ex d’Atos en même temps, réconfortant l’une sur le temps qui soigne les chagrins d’amour et l’autre sur les raisons de sa peur de l’engagement tout en faisant défiler une multitude de trombines sur Chatroulette (bites et nichons inclus) tout en sirotant une bière. Si j’étais un nécrophage je pourrais m’en donner à cœur joie, mais je ne fais pas dans les restes des autres. TheDuck ne s’aventure pas là où la multitude a déjà séjournée. M’entendre dire « t’es drôle », « t’es original », « t’es bizarre », etc… n’a absolument rien de grisant dans ce cas là. C’est bien pour l’égo, mais déprimant dans le timing et venant d’esprits désespérés je doute de l’objectivité de ces propos. Comme j’en ai parlé avec ma sœur : ce qui manque le plus ce n’est pas le sexe mais la tendresse et l’affection. J’en déborde. Il m’est facile d’être moi-même avec ces filles aussi jolies soient-elles parce que je n’attends absolument rien de celles-ci. Ma malédiction est de perdre tous mes moyens devant les filles qui me plaisent et que j'envisage.
           J’aurais put commencer cet article sur ma nouvelle course conte la montre : l’organisation de l’enterrement de vie de garçon du mariage de V.&E. sans compter le costard que je dois me trouver pour les trois mariages auquel je suis convié cet été. En fait non, cet « enterrement » ne sera pas une difficulté. Je viens de décider que j’organiserais la journée que j’aimerai que l’on prépare pour moi. Trois mariages en célibataire ? C’est autant de demoiselles d’honneurs alcoolisées à corrompre à moins que…
               J’aurais aussi put commencer cet article en vous racontant cette soirée où j’ai vu ma vie défiler. Le quart d’heure le plus long de tous les temps avec une blonde alcoolisée et déprimée au volant d’un bolide roulant à plus de 190km\h sur l’autoroute direction un night-club à 3h du matin… Mais tout ceci se révèle assez épisodique, cela m’a juste soigné définitivement des plans foireux.
              J’aurais put me la péter sur ma nouvelle condition physique depuis que je me suis mis à la muscu. Sans pour autant me transformer en dieu grec, je prends peu à peu confiance en mon physique qui s’assèche et se tonifie. Il faut dire que la chose m’est assez inhabituel moi qui ait toujours été plus ou moins gringalet. Cette confiance en soit rejaillit évidemment sur d’autres aspects de mon comportement. L’arrogance n’est toutefois pas encore de mise. Je me moque trop de tous ces golgoths surbody buildé qui semblent passer leur vie à la salle pour tomber dans ce piège. Disons que je me sens enfin à l’aise avec moi-même. J’ai trouvé l’équilibre de cet esprit sain dans un corps sain. J’ai toujours mon cerveau, je gagne en courage mais j’attends toujours que le magicien d’Oz me livre un vrai cœur au risque de me transformer en bûcheron de fer blanc.
              Le cœur parlons-en, c’est mon fond de commerce et mon état d’âme principal après tout. Je suis en plein challenge avec moi-même.  J’ai tenté d’invité ma jolie collègue à l’une de nos nombreuses crémaillères (sous le couvert d’une invitation collective avec les autres jeunes du boulot, mais je l’ai fait quand même !). Même si elle ne pouvait pas venir ce soir là elle parut très agréablement surprise de cette invitation, insistant bien sur la réitération de cette invitation. Elle qui je semblais indifféré a alors totalement changé de comportement avec moi. La distance a été brisée. Elle vient me parler naturellement et vice versa, nous nous rapprochons sans pour autant tomber dans l’intime. De nouveaux collègues et un stagiaire que j’encadre sont arrivés entre temps. Le stagiaire à la trentaine la suivait en permanence du regard, ce qui avait tendance à m’énerver intérieurement jusqu’à ce qu’il m’apprenne qu’il a une copine. Lors d’un repas je raconte mon histoire de boite de nuit et des bombes bisexuelles nymphomanes pilotes de rallye. « T’es à la recherche de l’âme sœur TheDuck ? s’étonna-t-il. Et au boulot t’as pas essayé ? » Je lui réponds qu’étant donné l’âge moyen de notre lieu de travail, le tour était vite fait. « Ah ouai bah et la Jolie ? ça pourrait le faire vu la façon dont-elle te regarde. » J’ai à ce moment là failli me noyer dans mon verre d’eau. Adam qui me bassine avec ça depuis un moment rigole et l’un des nouveaux renchérit « Tien, c’est vrai j’ai remarqué ça aussi, elle n’a pas la même attitude lorsqu’elle vient te parler à toi. Les regards ne trompent pas. » Bon voilà, tout le plateau est sur l’affaire avant nous. Je pensais être facilement grillé sur mes coups d’œil en douce mais pas l’inverse. Deux effets contradictoires : une confiance inattendue et une pression supplémentaire. J’ai noyé lourdement le poisson, ne pouvant pas me permettre d’émettre ce genre d’histoire sur mon lieu de travail surtout tant qu’il n’y a rien de concret. Cette semaine j’ai relancé mon invitation qui a rencontré enthousiasme et disponibilité. On verra ce que ça donne le week-end prochain même si je n’ai toujours pas la moindre idée de comment m’y prendre. La première étape, qui me semblait indispensable, est d’établir de vrais liens en dehors du travail ce qui est en bonne voie. Autre chose m’a ensuite décidé à ne plus laisser trainer les choses. Je me suis déjà assez fait couper l’herbe sous le pied à force d’attendre un hypothétique moment idéal de moisson. Un des nouveaux techniciens en visite deux jours sur notre plateau a commencé à la coller. Bien que plus jeune, je me suis tout de suite méfié de sa gueule d’ange et de son bagou de beau parleur. Concurrent identifié comme la pointe de jalousie qui est né au fond de moi. Une jalousie saine, la même sensation que j’ai ressentie lorsque j’ai failli être en concurrence avec Adam pour mon poste actuel. Cette « jalousie » était en fait de la hargne, celle qui m’a forcé à faire un pas de géant dans ma carrière, une sensation presque irrationnelle qui me pousse au-delà de mes derniers retranchements. Cette hargne m’a aidé à franchir un pallier dans ma vie, peut-être m’aidera-t-elle a en franchir un autre. Je commence vraiment à croire que je suis fait pour vivre dans l’urgence, au pied du mur en permanence, un homme de réaction. Je m'en étais toujours défendu mais je dois bien maintenant le reconnaitre : je suis un ambitieu et ma seule ambition dans la vie est d'être heureux.

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Commentaires
T
Le social ? ouai je commence à le savoir... mon bon fond me perdra.<br /> <br /> Le déclic salle de sport ? c'est facile tu fais une colloc avec ton meilleur ami et vous vous motivé mutuellement lol (c'est pas donné mais maintenant que je gagne 4 bras je peux me le permettre lol)
K
C'est marrant tout ce que je retrouve en moi en te lisant. L'enterrement de vie de garçon à faire qui me prend la tête(c'est une certaine responsabilité mine de rien) le trouvage de costard, le côté "oreille disponible à toute heure pour épancher vos solitude".<br /> J'aime bien ton ambition.<br /> Je me demande qu'est-ce qui a provoqué le déclic salle de sport ? Ca te coute pas un bras ce truc ?
D
Avec les filles tu fais vraiment dans le social ! Un vrai saint-bernard, on devrait t'appeler Beethoven ! ^^<br /> <br /> Faites-le au bureau, paraît que c'est super excitant ! ^^
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