Freud, ce comique

16 janvier 2010

Source photo : Moi - Le Jardin des Tuileries

Cette nuit j'ai fait un drôle de rêve. Enfin, je ne sais pas vraiment s'il s'agit vraiment d'un rêve ou d'un cauchemar. Je me retrouvais enfermé dans la cour de mon école primaire, les enfants répétaient leur spectacle de fin d'année. Je n'ai pas à être là. Je ne trouve pas de sortie. J'arrive enfin à escalader cette foutue grille. Il fait nuit lorsque je me retrouve dans la rue. Une voiture arrive vers moi en plein phare dans ma tronche. Elle pile devant moi, je ne vois pas les occupants. Deux hommes en sortent. Je reconnais "Kramer", mon copain d'enfance marié et divorcé dans l'année en 2008 et "Hanck". Ce gars là c'est un peu spécial. Je l'ai rencontré la première fois lorsque j'étais au collège. Il a l'âge de ma grande sœur, ils sont sortis ensemble. Depuis quelques courtes années je le côtoie de nouveau par l'intermédiaire d'amis communs. Jeune père divorcé, il noie sa névrose dans la musculation et en courant les jupons. S'il parvient à attraper les jupons, il reste maigre comme un cou de poulet. Bref, je sais également qu'il s'est passé quelque chose entre lui et ma Sally sans savoir quoi exactement. "C'est une longue histoire" m'a-t-elle dit sur la glace. Connaissant le lascar, je n'en doute pas mais j'ai préféré ne pas en savoir plus. Il se dirige donc vers moi avec un air menaçant. "Alors il paraît que tu dis des cochonneries à ma colocataire ?". J'aperçois une jeune femme blonde dont je n'arrive pas à voir le visage à l'arrière de la voiture encore en marche. "Cochonneries" ? "Colocataire" ? Je n'ai jamais dit de cochonneries, je dragouille un peu pour le moment et oui je l'assume. Colocataire ? C'est marrant comment l'esprit peut boucher les trous avec ce qui l'arrange. Cette version me plaît. Il me menace. Il m'ordonne d'en prendre soin et de savoir où je mets les pieds. Je ne sais pas et je m'en fous. Je marche. Je ne lâcherais pas. La suite est floue. Je me réveille avec une sensation de malaise. Je n'ai pas trop compris. Putain, la boule au ventre est déjà là. Ce soir je la vois. La journée va être longue.