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Born to resist
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5 mars 2010

Oh qu'il est mignon lorsqu'il remue la queue !

 

airsex

                 Je crois que c'est officiel : je suis en chien, comme on dit vulgairement. J'ai dépassé le stade de la solitude. D'un sentiment je suis passé à une réalité. En dehors de mes collègues, au demeurant toutes très sympathiques, je n'ai pas vu grand monde ces derniers temps. Même si je m'efforce d'offrir une compagnie agréable, j'ai l'impression que certains me fuient. Mon moral flotte. Il va et vient comme les répliques du séisme chilien entre euphories et décrépitudes. Il n'y a pas que l'axe terrestre a être désaxé. J'ai du mal à me jauger. Je suis tombé dans une faille spatio-temporelle. Un mois sans prendre la plume et je ne m'en rend même plus compte. J'ai l'esprit et les états d'âme en hibernation. Je n'ai le temps de rien. Je ne prends le temps de rien. Facebook devient plus chronophage que le travail. Ce truc est hypnotique et dangereux. En ce qui concerne le boulot je m'y suis fait. Depuis qu'on m'a changé de poste au pied levé en janvier je revit. Je respire. Finalement ça n'a été qu'une bénédiction. C'est que je l'apprécierait presque ce travail, en tout cas je ne me lève plus le matin en aillant envie de me pendre avec le fil du téléphone. J'ai put faire de bonnes rencontres virtuelles avec mes interlocutrices de nos antennes de province. Les mails amusés ont laissé place aux blagues par téléphone pour finir sur MSN en heures supplémentaires. Ca faisait un bail que je n'avais pas passé une soirée sur ce truc là. On se taquine pas mal, on se lance des sous-entendus. Il y a une ambiance de flirt qui me flatte. Seul souci : Lille et Amiens ce n'est pas la porte à coté. Comme quoi c'est toujours plus facile de se lâcher lorsqu'on sait que ça ne mènera à rien. C'est bon pour mon moral. Elles insistent souvent pour que je me fasse muter là bas. Actuellement ce serait dans le domaine du possible mais je me vois mal quitter le peu que j'ai ici en particulier les plus proches de mes amis, pour un saut dans l'inconnue à durée indéterminée. Je suis plus casanier que je ne le croyais. Je suis en attente de toute façon. J'ai enfin passé mon entretien d'embauche pour un CDI chez Suicide Telecom. J'espère que ça aboutira, dans le pire des cas je prolonge d'un an là où je suis. Je commence à découvrir le plaisir de ne pas se poser de questions sur mes moyens de subsistance. Si j'étais au trente-sixième dessous fin décembre, j'ai surtout gagné quelque chose d'important : de l'assurance. Je ne bégaie plus en face des gens. J'ai moins peur dans mes prises de parole et de position. Je sais renvoyer dans les cordes et mettre K.O. dès le premier round lorsqu'on me cherche. Je m'écoutais parler. D'où me venaient ces mots et cette aisance ? Etait-ce moi ? Avais-je réellement le contrôle de mon corps ? Spectateur mais d'un spectacle agréable, un peu comme un rêve où l'on accomplit quelque chose qui nous parait incroyable. Je reste pourtant incapable d'une chose : déclarer mes sentiments. Les rêves se succèdent mais la réalité est tristement vide. Un songe m'a marqué plus que les autres par sa symbolique : Au bord d'un gouffre la seule façon que j'ai trouvé pour me sauver d'une chute mortelle a été de me retenir à elle et de l'embrasser. Il m'a fallut trois jours pour me sortir cette image de la tête. Je ne parviens pas à savoir si elle me fuit ou m'ignore tout simplement. Nos échanges sont sporadiques. Devrais-je l'inviter à sortir ? Sans doute... Sûrement ! Ca me travaille toujours autant. Ca me torture et en même temps je dois bien avouer que j'adore ça. Avoir quelque chose à envisager m'a chassé de mon esprit les plus gros vestiges de ma dernière déception. C'est dingue. Je suis capable de tenir une conversation sur n'importe quoi avec n'importe qui mais avec elle je me sent comme une coquille vide, idiot et sans intérêt. Elle me parait trop bien pour moi, mais qu'y aurait-il d'excitant à ne pas désirer l'excellence ? L'Amour est une guerre qu'il est difficile de gagner tant l'adversaire est insaisissable.

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Profite de ces moments de flirt, même s'ils ne servent à rien. Ça fait toujours bien et ça entraîne ;-)
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