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Born to resist
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28 décembre 2009

Sauf le respect que je vous dois, connasses!

 

respect
Olivier Gourmet & Julie Depardieu dans Sauf le respect que je vous dois (2005) de Fabienne Godet

                 Pourquoi ai-je l'impression qu'on se fout de ma gueule ? Si on devait écrire le manuel du suicide au travail, je crois que je pourrais y apporter ma petite contribution. On m'embauche pour un poste stratégique. J'en chie grave. J'apprends. Je m'en sort au détriment de ma santé morale et donc aussi de mon couple. Au bout d'un mois j'apprend en même temps que tout  le monde qu'on va me filer le même taf en encore plus chiant à gérer et surtout en roue libre. On me présente ça comme une promotion. Je vous rassure il n'y a que le nombre de mes responsabilités qu'il est prévu d'augmenter. Le plus drôle c'est que mes chefs attendaient des remerciements de ma part. Les deux mois suivants ont été un enfer entre pannes informatiques, formation à la con assorties de délais intenables sans compter ma rupture. Janvier était la promesse d'une remise à plat, du retard rattrapé. Bref si le poste n'étais toujours pas de repos, je commençais à maîtriser une certaine méthode de travail ainsi que le dialogue avec mes nombreux interlocuteurs. Une collègue a décidé de ne pas renouveler son contrat et de retourner dans sa Réunion natale, je ne peux que la comprendre. Ca faisait un mois que tout le monde le savait. Au fil des jours on se demandait tous qui allait la remplacer. De par la particularité de mon poste je m'en croyais dispensé. Aujourd'hui c'était son dernier jour. A 15h on m'a apprit que je la remplacerai. Je n'en ai pas crut mes oreilles. Un nouveau poste, tout à réapprendre et surtout plus personne pour me renseigner sur les dossiers en souffrance. Mon ancien bac reste en ruine et  je dois mon successeur qui, comme moi, n'avait rien demandé à personne. A peine commençais-je à avoir un peu de confiance, on me bouge direct. Je me sent totalement déstabilisé. Perdu. On m'échange une merde contre une autre. Je ne sais pas si c'est pour me récompenser ou me punir. Je ne sais si je fais bien ou pas. On se casse le cul pour rien. Nous ne sommes que des pions que l'on bouge ici et là sans aucune considération. On m'a sorti des arguments bien bidons au sujet de ma "grande" polyvalence et de mon "expérience". Lorsque je vois les glandus, planqués et autres pistonnés qui n'en rament pas une de la journée ça me fait mal. J'ai retenu la leçon. Pour avoir la paix au boulot, il ne faut rien foutre et en plus le foutre mal. C'est décidé. Je ne renouvellerais pas mon contrat à moins que l'on double mon salaire et encore... 3 mois à tenir et j'ai déjà bien besoin de vacances. Demain une nouvelle merde m'attend. Vive l'acharnement. Il faut vraiment que l'année se termine.

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Commentaires
T
Oui il fait partie de ces articles en retard que je dois encore publier. Je ferais un post récapitulatif lorsque j'aurais finis (si je le fais un jour). T'inquiète je ne me suiciderais jamais, juste par principe ;-) Je le prend aussi comme une expérience et je reparlerais surement du boulot dans un prochain article
C
Je viens de découvrir ce post en descendant ta page... Rhaaaa c'est quoi cette manie de poster des messages antérieurs après les autres ? ^^<br /> Bref, même s'il date un peu je commente quand même ! ^^ Ca ne m'étonne pas ce que tu décris là, apparemment beaucoup d'entreprises fonctionnent comme ça. C'est clair qu'il vaut mieux pour toi que tu ne renouvelles pas ; même si tu as besoin d'argent pour vivre tu n'es pas prisonnier comme les gens qui ont 12 crédits sur le dos... alors tiens bon pour les 2 mois qu'il reste et ensuite au revoir président ! Ca me ferait chier quand même que tu finisses comme les suicidés de France Télécom... Et puis tu auras acquis une expérience pour des boulots futurs, c'est ce qui compte.
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