Esprit d'équipe

    C'est un peu la gueule dans le pâté que je m'apprête à écrire cet article qui ne va, de toute façon, pas être d'une profondeur abyssal. Hier soir on a fait une bonne grosse chouille chez Atos, il fallait fêter la fin de la première partie de son concours du CAPEPS. Un évident besoin de décompresser. Avant ça, j'ai effectué mon retour chez mes parents et passé la fin d'après-midi avec Portos devant le match de rugby. Ravi que l'équipe de France ai retrouvé son french flair d'antan. Pas de Melissa depuis mercredi, et pas non plus hier. Peut-être aujourd'hui. Je sens que l'adaptation va être difficile, elle bosse les week-end et je suis rarement là en semaine (oui parce qu'il faut savoir qu'elle est près de chez mes parents et pas sur Paris). Il va falloir trouver une solution. C'est donc avec ce cher Portos et quelques bouteilles que l'on se rend ensuite à la soirée. On arrive dans les premiers. Ca ne commence pas très fort, il y a un problème. Atos est mal, très mal, je ne l'avais jamais vu comme ça. Il multiplie les appels avec sa copine. Il est au bord de la crise de nerf. Il doit partir régler ça. Je m'inquiète, je m'attend à tout même au pire, surtout au pire. Ce devait être une fête de fin d'exams pour décompresser et je le trouve dans une tension extrême. Je le prend à part, j'essaie de le calmer, de discuter. Il va trop mal, il craque, il doit aller la voir. Je lui dis d'y aller, de ne pas s'en faire, de faire attention sur la route. Je m'occupe de tout. Il s'en va en croisant la plupart des convives qui arrivent et qui ne comprennent pas trop ce qui passe. Je gère avec Portos et Nico. La soirée commence bien mal. C'est finalement plus d'une heure et demi plus tard qu'ils arrivent tous les deux. On ne lit toujours pas de sourire sur les visages qui dessinent plutôt des joues et des yeux rouges mais en fin de compte la suite sera plutôt aux festivités. Les deux tourtereaux sont d'habitudes inséparables, plusieurs semaines de délaissement dut aux révisions intensives de part et à d'autre à fini d'exacerber la pression de la gueguerre stupide qui règne maintenant depuis des mois. La petite réunion surprise du 31 décembre n'était que du bluff... ou alors la découverte de mon blog par qui vous savez à retourné la donne et des gens trinquent pour moi. Je ne sais pas. Je ne peux m'empêcher d'y penser et de me sentir coupable. Ils ne méritent pas ça, elle n'avait pas besoin de ça. A ce sujet j'entends des choses qui me donnent la nausée. Plus que jamais je ne regrette plus d'avoir complètement coupé les ponts. Tien allez, supprimons définitivement ces deux adresses MSN bloquées depuis un mois. Je suis un peu comme Rambo moi, il ne faut pas touché aux miens à moins de vouloir se mettre en danger.

    La soirée se passe. Elle se passe même très bien. On est entre nous, on danse, on fait les cons, on s'écroulent sur un canapé pour faire un karaoké spécial yaourt, on discute, certains draguent (allez c'est parti maintenant on case une personne par teuf! cette fois c'était pour Aramis), j'ai parlé un bout de temps avec Atos en tête à tête, c'est le minimum que je pouvais faire après tout le soutien qu'il a put m'apporter cette dernière année. C'est un Ami. Comme d'hab' la soirée... pardon la nuit s'est achevé sur un poker. J'étais en veine et j'ai raflé la mise... de jetons. J'ai raccompagné Portos chez lui et je suis rentré chez mes parents à 6h30. Je croise ma mère qui se lève. On en rigole. Je vais me coucher. Cette nuit a été bizarre mais folle, elle a dépassé ce qui l'avait motivé. Un véritable exutoire. Je me sentais bien pour moi mais mal pour eux. De toute façon il faudrait plus qu'un cataclysme pour les séparer mais comme je l'ai appris, ne jamais dire jamais.

    Cinéma avec Melissa cet après-midi quand elle sortira du travail? Je devais passer la journée de demain avec elle. Mais je viens d'apprendre que je dois retourner sur Paris ce soir pour héberger ma soeur qui passe un concours demain. Elle aurait put me prévenir avant quand même. Ca va être difficile de jongler. On verra.

---

Comments

[zofia]

j'imagine le carnage !

[TheDuck]

Un karaoké yaourt c'est quand on chante comme des ânes dans un truc sensé ressembler à de l'anglais, surtout quand on n'a plus de voix ;)

[zofia]

heu c'est quoi un karakoé spécial yaourt ?!
(ou je suis inculte, ou je suis pas assez fétârde ce qui est plus possible !)
quant à tes potes, sois là pour eux, c'est tout ce que je peux dire... mais de toutes façons, tu as déjà l'air de faire ça