Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Born to resist
Visiteurs
Depuis la création 12 542
5 mai 2007

Les histoires d'A...

  Pourquoi les week-end sont-ils devenus le foyer de mes torpeurs? Comme je l'avais écrit je regrettes certaines choses de la semaine dernière. J'ai sans doute été trop loin même si tout cela sortait véritablement du coeur et que j'en pensais chaque mot. Notre histoire ne méritait pas une fin comme celle là. Tout devient pathétique et j'ai l'impression de vivre une tragi-comédie. Elle est venu "s'expliquer" sur MSN. Le téléphone ou en face, elle ne peut pas. Nos rapports sont complètement deshumanisés, comment peut-on réussir à se parler, quand on se voit, dans ces conditions? J'ai beaucoup de torts je suis le premier à le reconnaitre, mais maintenant que j'ai remonté la pente glissante dans laquelle j'étais engagé, je ne me sens plus d'humeur à jouer les victimes ou les coupables. Personne n'est foncièrement mauvaise, les coups ne proviennent que des choix et des objectifs de chacuns. Quand ils divergent trop de directions, cela n'engendre que le chaos. Ca m'a toujours intrigué cette chose.

 

12885264_p    Ce passage de l'amour à la haine en une fraction de seconde, en un geste, en un mot. Cette manie de se focaliser sur le négatif alors qu'on se promet de ne se souvenir que des bons (et nombreux) moments. L'amour quand il se barre donne la nausée. On a le coeur qui chavire dans tous les sens. Cette boule de chaleur et ces papillons qui ont mis tant de temps à s'atténuer, par le temps qui passe, dans notre estomac semblent se réveiller et vouloir sortir de notre corps, mais ils restent en travers de notre gorge. L'amour serait-il un parasite? Je peine encore à croire en l'amour romantique et fusionnel... J'y réfléchis beaucoup en ce moment, posément, sans me prendre la tête au point de ne plus dormir. Je me suis remis l'intégrale de Cali et Bénabar en boucle, et le morceau de L'amour à la haine de Klub des loosers qui représentent parfaitement les différentes phases que peut aborder mon état d'esprit. J'ai vu aussi On connaît la chanson d'Alain Resnais en cours, je crois qu'on aurait put écrire le scenario avec ma vie. Même Spider-Man 3 a mit sa petite couche. MJ largue Peter dans des conditions (si on retire le contexte fantastique bien sur ;) et des paroles similaires à ce que j'ai vécu récemment. C'est ce que j'aime dans le cinéma. Il nous amène à réfléchir en profondeur en nous renvoyant à nous même, voir que ce qu'on vit est universel.

 

    Contrairement à ce que j'ai pu dire ou écrire je ne suis pas en état de guerre. Je ne veux pas de ça. Je ne veux pas que tout le monde se montent les uns contre les autres à cause de nous. J'ai envi de passer à d'autres choses, mais je ne pourrais pas y arriver si la situation perdure. Tant qu'on n'aura pas des rapports "normaux" (c'est impossible je le sais bien) ou qui s'en approchent, tant qu'il y aura un malaise ou une tension palpable on ne pourra pas s'en sortir grandit. J'ai déjà vécu cela. Etant donné la façon dont je le prend je crois vraiment que j'ai murit et celà c'est grace à elle. Elle m'a redonné confiance dans les femmes, je ne peux pas lui prendre ça. Je ne veux pas devenir un salop égoïste, aigri et mysogine. Je déteste cette impression d'être de retour au collège ou au lycée. Tout est si simple en théorie. Pourquoi l'être humain aime-t-il se compliquer la vie à ce point?

 

Etant donné la situation et d'expérience, j'imagine parfaitement notre avenir commun

 

1. On se supporte ou s'ignore plus ou moins poliment
2. Des vacances en communs sous haute tension
3. On ne se voit pour la dernière fois quand on regardera les photos de ces vacances

Publicité
Commentaires
Born to resist
Publicité
Born to resist
Derniers commentaires
Archives
Publicité