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Born to resist
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25 février 2008

Quatre étoiles

IMGP0584

    Week-end grand luxe à tous les niveaux. Plaisir de se retrouver, d'être ensemble. Une sortie de mon petit cocon pour une sensation de colonie de vacances. Ah Paris, Paris, Paris... Ca commence vendredi avec cette soirée César chez M. et le retour sur la capitale de ce bon vieux (mais néanmoins anciennement plus jeune de la promo) Ben, parti continuer ses étudies sous d'autres horizons. Pas besoin de trop décrire la soirée. C'était exactement comme je l'avais prédit. Que du bonheur. On s'est pris la tête sur presque tous les films qu'on pouvait (Cloverfield en tête, génial pour certains, véritable arnaque pour d'autres), se confronter et s'opposer à coup d'arguments... on se serait crut à une émission de critiques lorsqu'elles savaient encore ce que cela voulait dire. On n'entendait même pas la télévision et je n'ai put capter que trois ou quatre mots de toute la cérémonie. On était pourtant tous d'accord sur une chose : un palmarès sans surprise, subjectif, politique et méga-consensuel. La Graine et le mulet est porté en triomphe, est-ce qu'il le valait à ce point? Je n'ai jamais été super fan de Kechiche mais remettre le prix de la meilleure réalisation à ce film à l'image tellement moche qu'on dirait de la vidéo, il y a quand même de l'abus. Je suis déçu car j'attendais beaucoup pour Le Scaphandre et le papillon qui était l'un de mes favoris et qui est passé à coté. La récompense de Mathieu Amalric, acteur que j'adore, est une maigre consolation. Il n'est pas étrange qu'il l'ai reçut étant donné la faible concurrence dans les nominations, plus du point de vue des films et des rôles que des acteurs, mais c'est tout de même bizarre de récompenser un acteur pour un rôle où il apparait finalement peu à l'écran. Comme l'avait très bien expliqué Luc Besson chez Frédéric Taddeï : les Césars n'auront vraiment de l'intérêt que lorsque les récompenses seront remises de façon objectives. On en est loin. Encore une fois on a voulut faire l'équilibre entre les petits et les gros, contenter tout le monde, et non récompenser les meilleurs de chaque catégorie. Quatre des plus importantes récompenses  pour le film de Kechiche et cinq autres mais de moindre importance hormis celle de Cotillard pour le gros budget qu'a été La Môme. On se regarde le nombril en se tripotant la nouille comme dirait Amalric. "C'est de la merde ! C'est bien la dernière fois que je fais une soirée César" lance M. entre un sushi et un maki... comme tous les ans. En réalité c'est parce qu'on aime surtout râler.

P2230028    Le lendemain, samedi donc, on s'était donné rendez-vous à République pour 11h. Evidemment  personne n'était levé à cette heure là. Ca s'est donc modifié en pic-nic à 14h au parc des Buttes-Chaumont où l'on a passé l'après-midi entre les canards, les mariés en séances photos et toute la faune des parcs parisiens lorsque le soleil se pointe. A., également de retour en visite, était aussi de la fête. Assis sur la pelouse, à deux doigts de sombrer dans une bonne sieste assistée d'une séance de bronzage, on s'est mis à une partie de Times-up. Même M. s'est laissé prendre au jeu. Je vous laisse deviner une séquence de mimes afin de faire deviner Marc Dorcel lorsqu'on est entouré d'enfants... Ju' nous a rejoint et après un dernier tour du parc on s'est rendu à Bastille. Après quelques minutes d'errance autour de la rue de Lappe on a été se poser un cul pour boire un cocktail au Havanita Café, bar-restaurant cubain hype. On devait pas avoir d'assez bonnes gueules pour être en vitrine car on s'est fait placer au fond de l'établissement, quasiment vide, près de la porte des cuisines et des chiottes. En plus il était dégueulasse ce cocktail (si vous y allé je vous déconseille  fortement le Ron Collins). On s'est consolé (les gars du moins) en regardant (bon d'accord... en matant sans vergogne) les serveuses muy caliente. M. est tombé amoureux une fois de plus. Ju', toujours en chien, n'a pas manquer de remarques rivalisant d'insanité laissant l'ensemble de la tablé parfois perplexe avec surtout un "mais vous c'est pas pareil, vous êtes des potes" qui a bien fait plaisir aux filles. Bref on n'était pas très loin du loup de Tex Avery, mais il faut bien avouer qu'il y avait de quoi. On a ensuite été au Sixty Six Café, vingt mètres plus loin, pour une nouvelle tournée et le repas. On passe de La Havane à la route 66, si ça c'est pas de l'ouverture culturelle. Cocktails bien meilleurs, serveuse moins sexy  mais super serviable. Sans contestation possible la meilleure et la plus sympathique qu'on n'ai jamais vu sur Paris (ça devait être son premier jour sur la capitale, c'est pas possible ^^) On lui a tous laissé un pourboire conséquent ce qui n'arrive jamais, c'est dire. Comme c'est aussi un sportbar, on a put admirer, dans une ambiance de feu, la branlée que s'est prise le XV de France entre fajitas et steack tartare. La bouffe est toujours aussi bonne ici. On est sorti de là, la tête bien alcoolisée et les ventre prêt à exploser au moindre faux mouvement. Besoin de digérer, besoin de marcher et tant qu'à faire en racontant des conneries. La nuit était assez douce pour la saison à moins que les degrés supplémentaires ne provenaient du fond de nos verres. Petite balade. Dernier tour du quartier de la Bastille puis voyage à pince jusqu'aux Halles en passant entre autre par la place des Vosges et le Marais. Arrivés à destination, j'abandonne le petit groupe qui part pour un dernier verre. Je suis comme Cendrillon, mon carrosse RATP se transforme en citrouille après 0h39. Putain, d'anglais qui chantaient dans le métro.

    Dimanche, rendez-vous à 12h30 rue Etienne Marcel pour un brunch, mon premier. Là encore, une bonne adresse à retenir pour le rapport qualité/prix (qui reste à relativiser sur Paris par rapport à la province). Je ne me rappelle plus le nom mais il fait l'angle de la rue juste devant la station de métro. Thé, café, jus d'orange, pain frais, beurre, confiture, charcuterie, fromage frais... le tout en terrasse et sous un magnifique soleil. On se serait crut en vacances. Ca fait du bien et pourtant je crois qu'on n'avait jamais passé autant de temps tous ensemble. Bien agréable. On a été ensuite se poser dans le parc Montsouris où une fois de plus, les parisiens étaient venus profiter du soleil et de leur dimanche ensoleillé malgré des pelouses encore laissées au repos. Nouvelle séance de Times-up et encore une nouvelle série de personnages parfois douteux à faire deviner en gesticulant comme des cons devant une foule de badauds. C'est là, à la tombé de la nuit, que l'on s'est séparé. A. et Ben retournent dans leurs villes respectifs et nous autres néo-parigogo dans nos petits studios, seuls. Le rendez-vous a été pris pour le mois de mai à Annecy chez M. (surtout pour le laserquest, bordel !) On s'est d'ailleurs mis d'accord tous les deux pour se remettre à un peu de muscu, histoire de ne pas arriver à l'été, lui avec sa petite bedaine et moi avec mes bras de poulet. On n'a que ça à foutre en plus, mais des mots aux gestes il y a souvent un grand écart de mauvaise volonté à franchir.

    Maintenant que je raconte tout ça au calme et la solitude de mon appart, ça me fait bizarre. Ce week-end m'a fait du bien. J'y ai pris beaucoup de plaisir et d'énergie. On s'est bien amusé, on a profité de la présence de chacun, on a bien (trop) mangé... le retour à la normale va être dur et j'aurais peut-être dut faire mes comptes avant le dégrisement.

J'en oublierais presque que demain je vais voir Anthony Kavanagh au Bataclan avec Atos & co...


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Commentaires
T
Hé oui j'en ai bien profité car c'est loin d'être comme ça toutes les semaines ^^<br /> <br /> Remettez-vous bien tous les deux, je suis passé par là y'a pas longtemps. C'est vrai que ça en devient vite déprimant.
A
Pareil qu'Agnès... Poisse et repoisse.
A
Je t'envie d'avoir eu un week end aussi sympa : le mien, c'est au fond de mon lit avec une bonne crève que je l'ai passé... et une vie sociale proche de zéro... argh, je déteste être malade :s
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