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Born to resist
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4 novembre 2007

Quand l'iode me monte à la tête...

    Il y a  des pensées douces comme le miel qui ne peuvent apparaître que dans un sommeil serein. Entre anciens fantasmes d’adolescent, souvenirs proches et désirs d’avenir, il arrive que cette douceur vous enlace d’une telle chaleur lors de votre réveil que vous essayez de vous y agripper désespérément jusqu’à vous demander si tout cela n’était pas réel. Je le voudrais tellement. Douce vision et voix enchanteresse, perdues depuis des années, mêlées dans une scène de cinéma plus mielleuse qu’un film de Baz Luhrmann. Une phrase se détache. On s’y attache éperdument. Les paupières se soulèvent. Les yeux s’ouvrent. Non ! Non ! Vite tout se répéter, se rappeler pour ne pas oublier. Vite, un papier, un stylo, avant que ces mots qui n’ont jamais été prononcé ne s’envolent à jamais. Noter pour qu’avant tout l’impression reste, c’est là le principal. Rêver que quelque part quelqu’un vous attend aussi désespérément que vous l’ayez attendu. C’est un rêve ! Ce n’est qu’un rêve ! Je m’en fous. Ce monde n’est pas fait que de désillusions alors rêvons tant que nous le pouvons. Lorsque la pensée est agréable, à quoi bon la renier surtout lorsqu’elle est issue du seul fait de notre esprit, sans la nécessité d’un quelconque produit psychotrope. La chaleur d’un baiser, la douceur d’une paire de lèvres, l’odeur d’une peau, la pression d’une étreinte, le sillon humide d’une larme coulant sur une joue… Mais plus que tout, l’espoir de mots sortis d’une bouche que l’on n’attendait plus mais que je sais être utilisée par mon subconscient pour me secouer. Des mots simples, un brin utopiste mais nécessaire pour croire.

   
« Tu vois...

Avec de la passion tu peux avoir tout ce que tu veux...

Je t’appelle dès que tu rentre. »

    Un désir voué aux regrets éternels resurgit. Du regret à l’espoir il n’y a qu’un pas, un rêve… prémonitoire ou non, seul le temps le dira mais étrangement, ce matin, je me lève l’esprit un peu plus serein, un peu plus sain, car je sais que derrière les nuages brumeux qui recouvrent le ciel, brille le soleil. En attendant la prochaine éclaircie, je sens déjà que cette maudite tristesse a décidé de me laisser du répit. Quelques mots irréels, tellement simples qu’ils peuvent sembler insignifiants, entre deux phases de sommeil m’ont hanté tout ce jour pour arriver à ce simple constat : je suis libre et je revis.

Roscoff, le 2 novembre 2007

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